cour d'entrée

Généralement, Un Saint Pierre ne se déplacait jamais seul...
Vous pouviez être sur qu'ils se déplaçaient toujours en bande...
Elle avait pensé arriver en retard mais en voyant le convoi de ces cousins, elle n'en fut que soulager...
Scania 3ème du nom avait galopé à vive allure ,fendant l'air pour ne pas manquer l'évènement.

Le flamand sortai pour la énième fois du manoir aprés avoir entendu quelques coups la porte. Des gens, en belle tenue, se présentaient tour à tour au"garde" en faction. Un sourire amusé traversait sa barbe ordonné, se mordillant légèrement la lèvre basse pour ne pas éclater de rire. Ses yeux bleu mer démonté, aux bords des larmes d'hilarité, contemplaient l'attroupement Saint-Pierresque dans la courrée. Le Tournaisein s'avançait à eux pour les saluer, ne reconnaissant que Death dans ceux qu'ils avaient connu dans sa lointaine épopée limousine.

Goeden Dag à tous et Welkom. Mon Demi vous attend dans la grande salle. Pour le garde je suis désolé mais il ne vous répondra pas.

D'un poing leger, l'hote de maison tapotait le casque de la statue décorative et leur confiait.... c'est du toque pour faire joli en fait....

Dans une inclinaison polie du buste, son bras leur indiquait l'entrée de la lourde batisse de pierres.

Mevrouw en Meneer, c'est par ici

Achilée n'était pas tout à fait prête, lavée et coiffée certes, mais elle s'apprêtait à vêtir une robe simple mais fort belle que lui avait fait Van quand elle entendit du bruit dans la cour du manoir. Fort peu vêtue et donc agacée, persuadée que tous les invités étaient arrivés et croyant donc à un colporteur (qui comme chacun sait choisissent toujours le pire moment pour venir étaler sous votre nez leur marchandise), elle enfila son habituelle houppelande grise avant de descendre quatre à quatre les escaliers priant pour que les invités ne la voient pas dans cette tenue quotidienne qui quoique superbe ne faisait pas honneur à la reine de la cérémonie: Diane de Saint Pierre.
Van était déjà là qui accueillait les visiteurs

Entre extérieur et intérieur, tapie dans la pénombre protectrice, elle observa : Bon au moins ce n'était pas un colporteur …pas non plus des ménestrels ou autres troubadours ah non zut ici on disait trouvères….bref pas des musiciens vu qu’aucun ne portait d’instrument.
Ils se présentèrent et elle regarda donc les membres de la famille Saint Pierre essayant de graver dans sa mémoire les visages et les noms. Ils avaient tous un "je ne sais quoi" en commun, peut être une forte présence à moins que ce ne soit le regard.

Un effort et elle s’avança auprès de son promis. Tant pis pour sa tenue après tout

Soyez les bienvenus. Je suis Achilée, sa....sa compagne

Et quand il eut frappé sur « le garde » elle ajouta à voix basse mais suffisamment forte pour que tous entendent, sur l’air d’une fausse confidence

Écoutez pas..c'est pas du toc.. c'est l’armure d’enfance de Van. Il la garde au cas où…

Elle le regarda en souriant, et continua

Si vous avez besoin de vous délasser… faites le moi savoir je vous installerai à l’étage, nous y avons des chambres à votre disposition

Elle entra donc, précédant les invités. Et ce faisant, elle prit soudain conscience que cet éclat dans les prunelles de certains d’entre eux était celui qui brulait dans les yeux de Diane. Elle eut un sourire: Sacrée famille assurément !

Elle allait entrer quand un âne fit une arrivée si ce n'est fracassante, au moins originale, sonore et "hipsante" à ce qu'il lui sembla entendre. Mais elle pouvait fort bien se tromper.
L'ânier semblait avoir largement prit de l'avance sur la fête. Pendant une seconde elle pensa qu'il n'arriverait pas jusqu'au perron ..mais si!
Il se présenta et elle sourit...Oui décidément... Sacrée Famille !!

Elle l’avait imaginé une arrivée flamboyante, au grand galop, dans un éclat de rire et de mâle assurance. Un peu dans le genre: Ola brave gens ! Que l’on s’occupe de mon destrier ! Je veux qu’on le bouchonne à l’ardennaise et pas à la champenoise ! Nom d’Aristote ! Quelle route !c’est le bout du monde ici ! Bon elle est ou ma noble fille que je lui rappelle tout de même qu’elle a aussi des devoirs envers son vieux père !!

Mais il l’avait surprise par la modestie de sa monture et l’humilité de sa présentation. Elle regarda la bouteille... hum ...La démarche était pourtant sure, les « hips » qu’elle avait cru entendre devait bien avoir eu lieu et pourtant la diction, le phrasé montraient une certaine assurance…un buveur de compétition à n’en pas douter.
Elle le regarda mieux et se demanda s’il ne faisait se donnait pas une apparence plus ou moins anodine pour mieux cacher certaines choses. Cet homme qu’elle ne connaissait pas l’intriguait mais c’était le père de Diane et elle n’était pas là pour le jauger mais pour l’accueillir.

Soyez le bienvenu messire je vous en prie suivez moi jusqu’à la mulerie..euh l’écurie…nous allons y laisser votre monture et quelqu’un s’en occupera ensuite nous irons à l’intérieur, votre fille vous y attend surement avec impatience.

Une fois la bête installée, Achilée le précéda vers la pièce commune et pendant qu’il entrait, elle grimpa finir sa toilette.

Le printemps, temps des cueillettes

Achilée avait entendu du bruit mais n’y avait pas prêté attention. Elle avait prit une décision, celle de faire son devoir. Elle se faufila discrètement jusqu'à la porte.

L’herboriste avait préparé son baluchon dans lequel elle avait jeté pèle mêle quelques affaires, ainsi que deux grands sacs en toile de jute et des paniers pour ses cueillettes. Tout était sur le perron, posé à même le sol. Lentement, elle s’assit sur le seuil, entoura ses genoux de ses bras, et se pelotonnant sur elle-même, posa son menton sur le support ainsi créé. Elle frissonna.

Elle regardait autour d’elle le paysage, ce paysage si différent de sa contrée natale, et qu’elle avait appris à aimer. Elle essayait d’incruster au fond de ses prunelles tout ce qu’elle voyait. La danse des insectes dans la lumière dorée et mélancolique de cette fin de journée. Le bruissement de la vie qui l’entourait. Les douces ondulations de l’herbe grasse sous la caresse du vent qui ressemblait à une mer au vert d’émeraude. L’allée de noisetier qui menait au manoir, et son ombre si fraiche encore à cette époque de l’année. Tout était sujet ou prétexte à se souvenir. Sa première venue en ses lieux hésitante et inopportune, le méchoui…
Elle allait quitter tout cela un certain temps. Le temps au moins de faire les cueillettes, le temps de s’assurer que le séchage serait correct puisque le manoir, contrairement au dispensaire n’avait pas de séchoir.

Elle se leva. Ferma la porte et regarda la clé dans sa main. Lafred ou "Monseigneur" ainsi qu’elle appelait affectueusement son futur beau frère pouvaient en avoir besoin. Elle se dirigea donc vers la "mulerie" dans l’intention d’accrocher cette clé à un clou inratable : celui où on accrochait d’habitude le harnais de Cocotte. La clé lui parut affreusement lourde soudain, comme si elle avait pesé, en plus de son poids propre, le poids du geste qu’elle venait de faire, ce quasi abandon, même si la cause en était le devoir.

Elle s’éloigna en évitant de regarder derrière elle de peur de manquer de courage.
Direction Tournai ! Le dispensaire ! Avec certainement, il fallait l’avouer, des détours au gré de ses cueillettes ou de ses besoins en certaines espèces

Dragones avait discuté avec Seamus de l’invitation et convenir ensemble qu’elle irait sans lui dû fait de sa faible santé…
Howel n’aiment pas voir sa mère partir seul et qui avait écouté leur conversation s’approcha…
Je veux venir !...Le petit homme les regarde le visage obstiné…
Les parents sourirent et ne voyant pas ce qui empêcherait qu’il vienne lui donna l’accord…

Dragones et Howel prirent la route la veille du mariage espérant qu’ils arriveraient à temps…
Iroise qui était à présent bien habitué d’être sur les routes obéit à la cavalière et ne se fit pas prié pour galoper…Le poids des deux ne la gênant pas…
Ils durent demander leur chemin aux quelque personnes croisé et les voilà enfin arrivé…
Maman, on est arrivé ?
Oui, je pense que ça doit être là…
La maison semblait pleine de vie en se grand jour…

Dans la cour, Dragones descend la première et aide son fils à la rejoindre…Tenant les rennes de sa jument cherchant un endroit ou l’attacher Dragones laissa son fils annoncer leur présence…
Howel alla frapper à la porte se tenant bien droit reprenant sans le vouloir son petit air de celui qui sait ce qu’il fait et sûre de lui qui faisait sourire sa mère…

Dragones avait rejoint son fils prêt de la porte et attendirent que l’on vient leur ouvrir…
Un carrosse arrive et une dame en sort se dirigeant vers elle…

Bonjour. Je suis Béatrice Madeleine mais vos Seigneurs a dû vous indiquer Bettym. Pouvez-vous m'annoncer auprès d'eux ?

Dragones la regarde surprise, regarde autour d’elle, ne voyant personne d’autre se dit que c’était bien a elle que l’inconnu parler…
Pardonnez-moi dame mais je ne suis point de la maison et je suis comme vous une invitée.
Je me nomme Dragones de la Mirandole et de Tinùviel et voici mon fils Howel…
Elle s’incline légèrement pour la saluer, imité par son fils…

Maryse et Vicomtest arrivèrent enfin devant la demeure des Artevelde.
Impressionnés par les dimensions de la bâtisse ,ils s'avancèrent timidement jusqu' à la porte principale.

- Vas y toi le premier , souffla Maryse à son frère

- Et pourquoi moi ? Je n'ai aucune haute fonction à mon actif !

- Allez , ne fais pas ton timide...s'il te plait

Elle lui claqua un baiser sur la joue.

- As tu les invitations au moins ?

Vicomtest les sortit de sa chemise

Puis il frappa à la porte et attendit qu'on vienne leur ouvrir

Catouline arrive dans la cour d'entrée de la demeure Van Artevelde l'imposante bâtisse l'impressionne toujours autant. Brezhonneg l'accompagne, ils rigolent ensemble palabrant de chose et d'autre en marchant quand elle voit Maryse et Vicomtest devant la porte, elle leur fait un petit signe de la main elle aurait bien hurler le nom de sa mairesse préférée mais en ce lieu elle se ferrait juste un peu remarquer et pas sur que Brez apprécie la chose ni Maryse d'ailleurs

Arriver à leur hauteur elle les salue et les bisouille fort
On arrive en même temps c'est pas super ça !!?? ça me soulage cet demeure m'impressionne leur murmure t elle

Elle prend Brez par le bras
Reste là près de moi tu me lâche pas surtout lui dit elle en riant
et ils attendent qu'on leur ouvre

Isa arriva au galop et arrêta sa monture à quelques mètres de l'entrée.

Elle vit un attroupement de dames et de sires tous plus élégants les unes que les autres et se dit qu'elle était au bon endroit.

Elle avait eu la surprise de recevoir l'invitation de dame Lafred et en avait été à la fois flattée et émue.
Titi, son Prince, avait préféré rester à Anvers. Les festivités n'étaient pas de son goût et il l'avait laissée partir en lui soufflant : "amuse toi bien ma princesse"...

Elle sauta à bas de son cheval et l'attacha à un arbre, après l'avoir légèrement désanglé.

Bien mon brave....lui dit-elle tout bas en lui caressant le museau.

Elle prit le sac dans lequel sa robe était pliée, tout en espérant trouver une aimable lingère qui accepterait de rendre à sa tenue une allure satisfaisante.

Elle regarda les personnes présentes et aperçut Catouline en présence de Brezhonneg, ainsi que Vic et Maryse.

Elle les salua d'un geste de la main et d'un sourire avant de chercher des yeux quelqu'un qui pourrait lui indiquer où se rafraîchir.

Mayse qui attend sagement devant la porte du manoir , la main posée sur le bras de son frère .

L'air est frais malgré la saison et des petits frissons parcours la jeune femme , qui se tourne vers son frère et lui murmure .

- tu as apporté ta petite fiole mon vicou ?

Alors qu'elle attend sa réponse , Maryse voit arriver Catouline et son fillot Brezhonneg .

Citation :

On arrive en même temps c'est pas super ça !!?? ça me soulage cet demeure m'impressionne

- je suis contente de vous voir !! Rhoo ma Catou ne t'inquiète pas on est là .

La discussion se poursuit quand le Bourgmestre aperçoit Isa et Krystel qui les rejoint .

-Eh bien messires vous voilà entouré de bien belles flamandes .

Les portes s'ouvrent enfin et Mayse suit son frère en se disant s'il a pensé à la petite fiole .

Citation :

- je suis contente de vous voir !! Rhoo ma Catou ne t'inquiète pas on est là .

Oui ça je sais elle rit doucement déjà rassurée en effet de leur présence

L'invitation l'avait étonnée mais c'est vrai que depuis leur retour en Flandres leur rapport était différent cela ne l'empêchait pas de se demander ce qu'elle faisait là comme si elle était dans un autre monde pas le sien en tout cas mais pensant à sa famille retrouvée en Alençon elle se dit que peut être cela deviendra un jour son monde, pas sans un brin de réticence, et cet maison même si Lafred était simple et elle s'entendait plutôt bien avec elle, les Van Artevelde l'impressionnait aller savoir pourquoi cela ne s'explique pas parfois

Deux autres dames les rejoignent, elle les connaissait un peu de vue, elle sourit à la réflexion de Maryse

Quand la porte s'ouvre elle suit au bras de Brez Maryse et Vic